Brian Lilley fait son mea culpa
Brian Lilley de Sun News a bâti sa popularité au cours des trois dernières années en abordant tous les aspects qu'il pouvait, dans le but de critiquer les activités du Canadian Broadcasting Corporation.
Son rôle ne lui a pas été attribué au hasard, étant donné que le grand maître de Sun Media, Pierre Karl Peladeau, voulait atteindre le radiodiffuseur public par le présentateur de Byline qu'il utilisait comme son pitbull à destination de la partie anglophone du Canada.
Toutefois, la limite de ce qui est tolérable a été dépassée lorsque Lilley s'est lancé dans une diatribe à propos de la façon dont les présentateurs anglophones de la CBC couvrant les Jeux Olympiques d'hiver faisaient montre de mauvaise foi en prononçant mal les noms des athlètes canadiens francophones.
Harley Sims, un présumé spécialiste de la linguistique, a été invité pour corroborer l'idée que les personnes des médias audiovisuels ne devraient pas tenter de changer leurs inflexions par respect pour l'autre communauté ou culture, parce qu'ils finissent par paraître « ridicules ».
Peut-être que les dirigeants et administrateurs de Quebecor n'ont pas été impressionnés par le fait que leurs noms auraient été mal prononcés en dehors de leur société respective. Peggy Curran de la Gazette de Montréal a répondu à cette situation par une colonne à propos du mea culpa de Brian : "Redneck apology backfires big time." Lilley a expliqué que tout cela n'était qu'une plaisanterie, et que certains de ses meilleurs amis, des membres les plus proches de sa famille et dirigeants éminents sont des Canadiens français.